Les expositions universelles (1851-1939)
5 après-midi d'une durée de 2 heures
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Épisode 1 : Le temps des précurseurs, entre Londres et Paris (1851-1867)
Épisode 2 : Triomphes techniques et audaces artistiques (Paris 1878-1889)
Épisode 3 : Réflexions sur l'architecture et les arts décoratifs (de Turin 1902 à Paris 1925)
Épisode 4 : Les expositions universelles face à l'Histoire (1897-1937)
Épisode 5 : Construire le monde de demain (Paris-New York, 1937-1939)
Description
Lorsque l’on évoque les expositions universelles, la tour Eiffel vient immédiatement à l’esprit. Ce serait oublier que cette formidable aventure, qui débute avec l’initiative de la Reine Victoria à Londres en 1851, est l’occasion de démonstrations technologiques et économiques qui permettent d’exhiber la puissance des nations; l’on se souviendra des canons allemands de Krupp présentés en 1867 et du marteau-pilon Schneider du Creusot en 1878. Ces manifestations s’inscrivent d’ailleurs toujours dans le contexte historique du moment; la réalisation des expositions de Paris en 1867 et 1878 se ressent des échecs de Napoléon III (guerre franco-prussienne de 1870-1871) et de l’épisode de la Commune insurrectionnelle (1871). Les expositions universelles sont aussi l’occasion de faire le bilan de l’histoire passée et de se projeter dans celle à venir; en témoignent les expositions Centennale de l’art français en 1889 et 1900. Elles sont enfin le pouls des basculements de l’histoire; l’Exposition de Paris 1889 est déjà concurrencée par celle de Chicago en 1893, et celle de Paris 1900 se révélera moins innovante que celle de Turin 1902. L’exposition de 1937 est quant à elle emplie de symboles lourds de menaces et contraste avec celle de New York de 1939, dont le sous-titre est Le monde de demain. Une extraordinaire leçon d’histoire sur laquelle méditer.
Conférencier
Gilles Genty
Gilles Genty, après des études d’histoire de l’art, a été chargé de cours à l’École du Louvre (Paris), puis professeur d’histoire de l’art. Il a été commissaire d’expositions internationales, dont Maurice Denis (Lyon, 1995), L’Impressionnisme de Corot à Renoir (Brescia, 1998), De Caillebotte à Picasso (Québec, 2006), Toulouse-Lautrec (Montréal, 2016). Il a été directeur du musée du Petit Palais de Genève (Suisse). Il est co-commissaire de l’exposition Paris au temps du postimpressionnisme : Signac et les Indépendants, présentée au Musée des beaux-arts de Montréal en 2020.